Giulio D'Anna, un jeune et talentueux chorégraphe italien qui vit et travaille aux Pays-Bas depuis quelques années, apprend il y a environ trois ans que son père, Stephen, âgé de soixante-quatre ans, a contracté la maladie de parkinson. Il décide avec courage de ne pas pleurer sur son sort mais de transformer cette «limite» en occasion, il dit: "Je voulais faire quelque chose et il n'y avait que deux options: rentrer à la maison, ou l’emmener dans mon monde"; il choisit la deuxième hiphothèse, un spectacle avec son père, pour l’avoir près de lui et l’encourager à ne pas lâcher prise, pour prendre soin de lui et exercer son corps, tout cela très important pour ralentir la progression de la maladie. Son père, un thérapeute qui n'a aucune expérience de danse ni du théâtre, accepte, même parce que, dit-il, cela pourrait être l'une des dernières opportunités de donner mon soutien à mon fils.